Situé au premier étage de l'escalier de béton montant du réfectoire, un petit local contenant un lit et une armoire fermée à clef.
Là, officiait chaque soir, à l'heure du coucher des primaires l'abbé HAMEAU.
Les granulés de charbon de bois de tilleul était le composant essentiel de la pharmacopée saintpierresque.
Avec le recul je pense que le rôle était plus de compenser adroitement l'absence de la famille que de donner des soins médicaux, tout au moins à cette heure là.
En 7éme un camarade -non je ne donnerais son nom, j'suis pas caf'teur moi ! …… rien que ses initiales (ML)- avait prétendu avoir avalé une aiguille pour échapper à un "devoir surveillé". L'institutrice - Mlle REVET- chargea les deux premiers de la classe - des "fayots" sans aucun doute- de conduire l'interréssé à l'infirmerie. Là le pauvre ML du ingurgiter une belle quantité de coton hydrophile pour "enrober l'aiguille et pouvoir la rendre par les voies naturelles" comme il nous fut expliquer, plus tard, en termes choisis.
Je crois que l'excuse de l'aiguille n'a plus été reprise par la suite, allez savoir pourquoi……
On savait soigner en ce temps là !
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