Ces années là, 68 à 68, les consoles de jeux n'existaient même pas - quelle époque reculée…- de toiute façon il me semble qu'un point du réglement aurait tot fait d'avoir raison d'elles.
À quoi donc passions nous nos récréations ?
Les lieux : la grande cour, c'est à dire celle entre la chapelle et la salle St Pierre et la petite cour en était séparé par un muret d'à peu prés 70 à 80 cm de haut en brique, surement vestige d'un mur mitoyen.
Il y avait dans la grande cour à l'ombre dun imposant gazometre disparu depuis les "toilettes" pompeux nom pour une batterie d'un dizaine de toilettes à la turc surplombant une fosse nauséabonde pariculiérement en été. Les lieux surplombaient la cour d'une ou deux marches et les portes en bois avec un loquet à l'ancienne était chargées d'assurer un peu d'intimité. Nous préférions alors attendre le soir pour profiter du "luxe" des toilettes à cuvette situés à proximité des dortoirs. En hiver l'inconfort thermique des lieux nous faisait aussi patienter jusqu'au soir. Sur le coté, au grand air et à la pluie les urinoirs, même en ayant fait "classique" nous aurions eu du mal à appeler ces lieux vespasiennes.
Qui dit cours dit récréation : alors quels étaient nos jeux :
Quelle que soit l'époque :
A) Le foot, beaucoup y jouaient la récréation compléte, les buts etant constitués d'un coté par deux piliers supportant la salle St Pierre et de l'autre deux pulls ou autres vétements marquaient l'emplacement des buts.
Par période variable au cours de l'année scolaire: :
A) les billes, galots, agathes et autre "plomb" :
Soit au "POT" ce qui permettait au meilleur de rafler de pleines poches de billes.
Soit le jeu constitué à parcourir la petite orniére située entre le trottoir qui longeait le grand batiment Le départ était immuablement donné devant la chapelle pour se diriger vers la cantine.
B) Les osselets - là aussi les "classiques" devaient avoir entendus dire que cela datait des Romains. On y jouait essentiellement à cheval sur le muret entre les cours.
C) plus rarement les jeux de cartes : manille. Le muret faisait une table idéale. Certain y était redoutable; C'est là que j'ai appris pourquoi il ne fallait que couper le jeu une fois et pas mélanger les cartes à chaque partie; car certain était capables de connaitre le jeu de chacun aprés deux ou tois coupes.