Bonjour,
Lorsque je suis arrivé en 8éme, aprés les vacances de Paques, avec Mlle HONDSHOOTE, la place qui m'avait été attribuée etait à l'opposé du bureau, prés du couloir et presqu'au fond.
Presqu' au fond, car derrière moi il y avait un paria, un pestiféré, un renégat ou je ne sais quoi d'autre. J'appris rapidement mais discrétement qu'il était ainsi mis physiquement à l'écart de la classe, pour ne pas contaminer ses petits camarades tres certainement, car ses parents été divorcés. Quel crime !
Je ne sais pas si c'était la régle générale de la maison ou l'initiative de l'institutrice, mais cela été cautionné trés certainement.
Comment pouvait on agir ainsi ? Ce pauvre gars n'y pouvait rien et devait déjà en avoir gros sur le coeur de voir sa famille éclatée.
Il me semblait que notre religion etait faite de tolérance et de pardon…
Il y avait un autre cas, lui bénéficiait d'un statut particulier, il était demi pensionnaire, mais tous les jours de la semaine, le jeudi - votre moderne mercredi- compris. Il nous accompagnait lors des nombreuses études de la journée, lors des promenades ou de la séance de télé de la fin d'aprés midi.
Bien évidemment je tairais leurs noms, mais je souhaite qu'ils aient fait tous deux leur chemin dans la vie sans trop de séquelles.