Pensionnaire d'avant 1968, (de 64 à 69)
Le jour de -relative- relache en milieu de semaine etait alors le jeudi.
Au lever vers 7h, il fallait le jeudi defaire les lits et plier les draps et couverture(s) au bout du lit :chasse au pipi, ou plus tard aux "pollutions nocturnes" …????? avant de descendre au réfectoire -en silence bien évidemment- pour le déjeuner.
Aprés l'arrivée des "demi pensionnaires" et des "externes" -termes consacrés…… par l'usage voyons- du secondaire la cour se vidait au signal de la cloche actionnée par Parissaux
Les primaires rentraient pour une première étude, dans le batiment, alors, récent situé à gauche de la chapelle. Sous le regard de M l'abbé Hameau, nous montions au premier étage et nous répartissions dans deux salles de classe. Il devait étre 8h au plus tard.
Se répartir est un bien grand mot, les groupes étaient constitués dés le premier jeudi matin et pas question de vouloir rejoindre un copain dans l'autre groupe.
Vers 10h une récréation nous été accordée puis une seconde "étude" jusque l'heure de midi.
Aprés ce repas, une petite récréation avant de monter au dortoir refaire le lit et prendre un vétement de circonstance pour la promenade. Vers 13h30 un surveillant ou un abbé nous faisait mettre sur trois colonnes -là nous avions le droit au respect de nos affinités- et c'était parti pour la promenade. Retour vers 17h pour un gouter au réfectoire. Puis scéance de télé : Zorro et autre Rintintin, Présenté par Bernard HALLER et quelques autres, bien entendu en silence, jusque l'heure du repas du soir.
la PROMENADE : étroitement dépendante de la météorologie : de grand beau temps à froids vif : au grand air. Seul les jours de tempête avérée et vérifiée, monsieur le supérieur dérogeait à la régle ET SI un film pour enfant etait à l'affiche (Tom & Jerry,la panthére rose…) on nous conduisait au cinéma.
Les autres fois s'étant bien souvent la plage, ses dunes, ses "chalets" et blockhaus pour des jeux.
Le régal nous pouvions avant le retour passer et nous arréter devant le smarchands de friandise ou de frites, miam miam que c'etait bon - mes madeleines à moi-.
Un jour l'abbé Etienne avait organisé un grand jeu de "douaniers et contrebandiers" loin derrière la "flaque à Guerlette" -disparue depuis.
Un autre jour sous la conduite de Maurice Macquignon, nous avons parcouru toute la longueur de plage du port jusque Bleriot, face à un vent violent chargé de sable, peu dire si le soir nous avions bien dormi.
D'autre fois nous allions au terrain hippique de Marck. Là nous pouvions au retour acheter une baguette : du pain frais et encore chaud.
C'est curieux j'ai brutalement l'impression de me répéter…