les lectures des pensionnaires

Lorsqu'un pensionnaire voulait occuper son temps libre, bien entendu aprés avoir appris ses leçons et fait ses devoirs pour le lendemain et bien évidemment aprés s'étre avancé pour le surlendemain, il pouvait s'éavder des mornes murs de briques et du gazométre noir par la lecture.

Il y avait alors -avant 1968, mais surement aprés aussi- une bibliothéque par section, bibliothéque géré par un des pensionnaires de la section.
Il y avait aussi la possibilité d'amener son propre livre, mais alors il fallait passer sous les fourches caudines du surveillant et lui demander de porter sur la page de garde son autorisation.
C'était l'époque des "Bob Morane" par Henri VERNE - de la famille du grand Jules du même nom. C'était le style d'ouvrage qui était juste toléré.
Le seul uillustré dont j'ai souvenir était MICKEY. Un camarade pensionnaire -si je ne m'abuse son pére était chanteur de d'opérette ou d'opéra à Paris- y était abonné, et nous attendions avec impatience qu'il ai terminé sa lecture pour pouvoir à notre tour s'en délecter. Bien évidemment ce camarade faisiat l'objet de bien des sollicitudes…

C'est vrai que la lecture était un moyen d'évasion...

J'y suis resté fidéle, adorant toujours autant lire, malgrés le manque de temps....
Le pire c'est que je suis entourés de centaine de livres, bd, petits formats, etc. ( j'ai ouvert depuis un an, pres de l'école un petit café,Brocante,Bouquinerie... )

Merci de nous permettre de nous évader avec ton sujet sur la lecture...Bob morane, Mickey, Spirou, Marsupilami,Patapouf...
Que de souvenirs...
Pour ma part, quelques années auparavant, je me suis délecté avec toute la littérature de la comtesse de Ségur...mon préféré étant parmi tant d'autres: Diloy le chemineau ...
Il faut dire que la comtesse m'a fait découvrir la Russie des Tsars... et l'ambiance que j'ai retrouvée par la suite avec les grands auteurs russes: Tolstoï, Pouchkine, Dostoïevski,Gorki, Tourgueniev...
Amitié JLP....

Patapouf, ce lam'étonne car il me semble que c'est un personnage issu fde PIF or PIF est une émanation du Parti Communiste, comment aurait on pu contaminer nos jeunes esprits avec des lectures de bolcheviques en puissance ?
Surement pas du temps du chanoine DECROIX ni de l'abbé VERHILLE dit "Tonton"

le Nordiste a écrit:

Patapouf, ce lam'étonne car il me semble que c'est un personnage issu fde PIF or PIF est une émanation du Parti Communiste, comment aurait on pu contaminer nos jeunes esprits avec des lectures de bolcheviques en puissance ?
Surement pas du temps du chanoine DECROIX ni de l'abbé VERHILLE dit "Tonton"

En fait c'est Pat'Apouf, sorti de 1946 à 1959...

Tu veux certainement parler de Pat et Chou des éditions Vaillant (PIF)
créé en 1963...

tout à fait d'accord avec les redoutables observations du nordiste; mais tout de même, à partir de la classe de seconde c'est à dire, en ce qui me concerne en 1970, on a pu avoir accés à la littérature française mise à l'index de la sainte église catholique, apostolique et romaine.
L'index c'est quoi: c'est à dire l'interdiction pour tout bon chrétien digne de ce nom de lire les auteurs dévoyés Zola, Balzac, Appolinaire, Céline, Baudelaire etc...

Celle qui nous a fait découvrir cet émerveillement ce fut Madame Arlette Retel avec Thérése Désquéroux de François Mauriac: nous avions àl'époque 15 ans, filles et garçons . Voyez mes enfants disait-elle comme François Mauriac sait si bien valoriser les sens dans ses descriptions des personnages !!! beaucoup de fiiles ont alors rougi !!!

il y avait quand même, malgré tout une ouverture d'esprit et un sens critque assez développé, notamment avec Monsieur l'Abbé Névejans qui nous a fait découvrir l'Assommoir de Zola et les réalités sociales de cette dure société qui fut celle du second empire.

Mais bien sûr durant toutes ces années, c'est à dire jusqu'en 1973, année du bac,il y avait la priére obligatoire du matin, debout les bras croisés !!Chacun devait préparer un intention particuliére et la réciter aux autres !!!! J'en frémis encore !!